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l’exception des vitraux qu’on avait remplacés par un vitrage blanc à losanges de plomb, porté dans des cadres de fer mobiles. La troisième avait perdu son ogive et sa croix de pierre. L’ogive semblait avoir été fermée par des briques ; et une épaisse menuiserie, où se mouvaient ce que nous avons appelé depuis des croisées à guillotine, tenait la place du vitrage à cadre de fer. La quatrième, ornée de deux croisées, l’une intérieure, l’autre extérieure, toutes deux à espagnolettes et à petites vitres, était en outre défendue par un contrevent peint en rouge. La cinquième n’avait qu’une croisée à grands carreaux, plus une persienne peinte en vert. Enfin la sixième était ornée d’une vitre glacé sans tain, derrière laquelle on voyait un store peint des plus vives couleurs. Cette dernière fenêtre était en outre fermée par des contrevents rembourrés. Le mur uni continuait après ces six fenêtres, dont la dernière avait paru aux regards des habitants de Ronquerolles, le lendemain de la mort du baron Hugues-François de Luizzi, père du baron Armand-François de Luizzi, et le matin du 1er jan-