femmes réunis par le cordon d’une bourse, et au-dessous :
Pendant que Maurice continuait à parcourir ces curieuses annonces, arriva une parente de M. le Doux, qui venait d’arranger le mariage de son fils avec la fille d’un riche avocat de Sans-Pair. Elle montra les deux jeunes gens assis à l’écart et causant tout bas, dans un des bosquets les plus solitaires, tandis que les familles achevaient de discuter l’époque et les préparatifs de la noce. Le philanthrope et l’académicien furent appelés au conseil.
Quant à Maurice, ses regards une fois tournés vers les fiancés n’avaient pu s’en détacher. Il interprétait chaque geste, il expliquait chaque sourire ; il les comprenait sans les entendre, et rien qu’en se rappelant !
C’est que lui, aussi, avait traversé ces heures enchantées qui précèdent la possession ! Suaves épanchements dans lesquels la jeune fille, timide encore, mais sans honte, commence, en balbutiant, ce poème charmant, toujours refait et toujours à refaire. Elle dit quand elle a douté ! pourquoi elle a craint ! comment elle a espéré ! Puis,