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poésies de la bretagne.

Bretagne armoricaine et sa poésie, car Marie de France, dans sa Traduction des lais bretons, dit qu’on les chantait sur la harpe et sur la rote. Robert Wace les appelle des lais de harpe et des lais de rote.

Mais des auteurs de beaucoup postérieurs nous parlent encore plus explicitement des poésies armoricaines.

Dans le xiie siècle, les témoignages sont aussi nombreux qu’honorables en faveur des bardes bretons. Geoffroi de Monmouth traduisit, vers l’an 1138, du bas-breton en latin, le Brut d’Angleterre ; et Guillaume de Newburg, son ennemi, déclare, tout en l’accusant d’imposture, que son ouvrage est en effet composé avec les anciennes fables des Bretons. Chrétien de Troyes, dans le