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les derniers bretons.

» Et voilà les plaisirs du monde, ils passent comme un fantôme, et encore, où ils ont passé, ils laissent leur fiel aux lèvres de ceux qui ont aimé !

» Adieu ! vie mauvaise et méchante, je ne puis plus te regretter, car tu as été trop lourde à mon cœur ! »


Ici finit la première partie du poème. Le chant qui suit prend le cloarec au milieu de ses études ecclésiastiques et déterminé à accomplir son sacrifice. Retiré de la vie, il s’est enfermé dans sa mansarde avec une de ces belles tristesses que jettent dans l’âme l’accomplissement d’un devoir, et qui sont plus saines que les joies les plus intimes. Il sait qu’il y a par le monde une jeune fille que son nom fait tressaillir, une veuve de