Page:Souza - Oeuvres completes T1et2.djvu/385

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11 juillet.

J’ai rendu compte à mon père de cette chasse, en lui avouant qu’il avait eu raison, et que je m’y étais amusé. Ma colère contre la turbulence de Sara, mes caresses à mon pauvre cheval l’ont fait rire. Cependant, malgré le désir que je lui sais de me distraire, j’ai été étonné, lorsque, le lendemain matin, il m’a appris qu’il venait de proposer à lord et à lady Seymour de venir dîner chez lui, en famille, un des jours suivans. Il a ajouté qu’il les avait priés de l’excuser, s’il ne leur coffrait pas une société plus nombreuse, en leur disant qu’ils étaient les seuls que, dans notre grand deuil, nous nous fussions permis de voir.

Lord Seymour ayant annoncé qu’il viendrait hier, j’ai été fort occupé, le matin, à préparer dans le salon tout ce qui pouvait être agréable à lady Seymour. J’ai placé près de la cheminée un grand fauteuil comme le sien l’est chez elle, un coussin pour ses pieds, et une chaise près d’elle ; c’était pour Marie. Comme je pensais d’a-