Page:Spaak - À Damme en Flandre.djvu/149

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Qu’il marche… Non… Voyons…

(Elle monte sans faire aucun bruit, jusqu’à la porte du palier, l’ouvre doucement, écoute, puis la referme ; rassurée, elle redescend. Arrivée au bas de l’escalier elle s’arrête encore, puis après un moment)

Qu’il marche… Non… Voyons… Ah, c’est trop dur d’attendre !

(Rapide, mais sans bruit, elle va vers la porte d’entrée, l’ouvre avec précaution, puis appelle à voix basse)

Pierre ?…

Pierre apparaît dans l’entrebâillement de la porte. Un doigt sur les lèvres tandis qu’il entre, Gertrude dit :

Pierre ?… Il vient de monter… Prends garde… Il peut entendre ;
Ferme tout doucement la porte…

PIERRE ferme la porte sans bruit, puis se retourne vers Gertrude,

Ferme tout doucement la porte… Elle est fermée.

GERTRUDE, tremblante,

Personne ne t’a vu ?

PIERRE

Personne ne t’a vu ? Personne…

(Toujours auprès de la porte, il l’attire contre lui)

Personne ne t’a vu ? Personne… Bien-aimée…