Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Des gens d’Ypres, de Gand et des Quatre-Métiers ?
Oui, luttant pour le sort du pays tout entier,
Nous ne parvenons pas à leur faire comprendre
Qu’en sauvant nos trois ports ils sauveraient la Flandre !
Tous nos travaux, là-bas, restent inachevés ;
Plus d’argent !… Et d’ailleurs, pourrait-il nous sauver ?
CORNEILLE,
s’est mis à marcher pendant que parle Jooris, puis,
lorsqu’il lui répond, Gertrude va se rasseoir auprès de son rouet,
et Mère-Flandre quitte la chambre. Il dit :
s’est mis à marcher pendant que parle Jooris, puis,
lorsqu’il lui répond, Gertrude va se rasseoir auprès de son rouet,
et Mère-Flandre quitte la chambre. Il dit :
Je n’ai jamais compris qu’on renonce ou qu’on cède !
Mais, que ce soit à l’heure où l’on vient à notre aide,
Où les moins confiants peuvent reprendre espoir,
Vraiment !…
JOORIS
Qu’espères-tu ?
CORNEILLE, s’arrêtant devant lui,
N’est-ce pas, ce qu’Anvers nous offre ?
JOORIS
Et je ne comprends rien d’ailleurs à cet accès
De générosité soudaine, qui le pousse…