fumait comme un volcan. Ce n’étaient pas des scories et des laves qui y bouillonnaient. Non, c’étaient de mauvaises passions, de l’indignation, de la colère, que sais-je ? de misérables projets de vengeance, indignes de lui et de moi.
» Ces passions-là fatiguent bien une âme qui n’en a pas pris les rides et dont la surface est encore unie, quand, d’instinct, cette âme est bonasse, débonnaire, inoffensive, paisible ; quand, surtout, elle a oublié les hommes et le monde dans une écrasante douleur et une réclusion d’une année.
» Aussi, que ne vous dois-je pas ?… Vous avez mouillé les yeux secs, vous avez détendu le pauvre cœur crispé, vous avez éteint le volcan, vous m’avez fait oublier cette presse hypocrite et perverse à laquelle vous ne tenez que par votre supériorité et la distinction merveilleuse de votre talent.
» Soyez béni. Monsieur. Votre nom rayonnera désormais pour moi d’une lueur