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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/106

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particulière entre les plus brillants de ce firmament de noms poétiques vers lequel se lèvent parfois mes yeux fatigués, avec le même sentiment qui fait contempler au prisonnier les étoiles à travers les barreaux de son cachot.

» Soyez béni ; dans vos heureux jours, pensez aux bénédictions d’une amie inconnue ; dans vos jours de tristesse, pensez aux amères et navrantes tristesses que vous avez consolées !

» Mais n’ayez pas de tristesse ; ayez des jours heureux. C’est le vœu sincère et profond de celle qui vous serre la main avec affection et reconnaissance.

» ÈVE DE BALZAC. »

Cette lettre, dont les sentiments et la forme sont vraiment quelque peu exagérés, et qui, de plus, au moment même où l’auteur l’écrivait, s’accordait assez mal, il faut bien l’avouer, avec certaines particularités de