Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/68

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passer ensuite aux portions les plus sombres. N’est-ce pas ainsi que procède le soleil, ce divin peintre de l’univers ? Ô nature, nature ! qui jamais t’a surprise dans tes fuites ! Tenez, le trop de science, de même que l’ignorance, arrive à une négation. Je doute de mon œuvre ! »

Puis, en 1831, Frenhofer disait, en parlant de la beauté sans défaut qu’il n’avait jamais pu rencontrer : « Mais j’irai te chercher dans les limbes, beauté céleste ! Comme Orphée, je descendrai dans l’enfer de l’art pour en ramener la vie. » Et, en signalant les effets de perspective de son chef-d’œuvre, apparus à ses seuls yeux : « N’est-ce pas le même phénomène que nous présentent les objets, qui sont dans l’atmosphère comme les poissons dans l’eau ? »

De même, à propos des bizarreries de Frenhofer, on lisait, dans la première version, ces quelques lignes placées après les ré-