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ALFRED DE VIGNY. 117 7. qui ouvrent le volume et précèdent le poème d’Héléna, poème qu’il est impossible de réim- primer ici à cause de son étendue PREMIÈRE PRÉFACE DE 1822. « Dans quelques instants de loisir, j’ai fait des vers inutiles ; on les lira peut-être, mais on n’en retirera aucune leçon pour nos temps. Tous plaignent des infortunes qui tiennent aux peines du cœur, et peu d’entre mes ou- vrages se rattacheront à des intérêts politiques. Puisse du moins le premier de ces poèmes n’être pas sorti infructueusement de ma plume 1 Je serai content s’il échauffe un cœur de plus pour une cause. sacrée. Défenseur de toute lé- gitimité, je nie et je combats celle du pouvoir ottoman. » Il faut remarquer, en lisant ces lignes, com- bien les appréciations de l’auteur ont dû chan- ger depuis l’époque où il les écrivit, puisque Héléna, le seul de ses poèmes qu’il y pro- pose à l’attention de ses lecteurs, a été plus tard jugé par lui-même indigne de figurer