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166 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR.- preuves que j’en ai données dans un bon nombre de pages, et l’intérêt bienveillant que mon noble ami accorde au croquis que je trace maintenant., » Je crois que vous pouvez donc sans mé- fiance aucune me fournir tous les documents possibles sur la vie et les actes qui sont à votre connaissance. Le roman que j’écris —est presque fini mais il n’est que le frontispice d’un recueil plus étendu et qui paraîtra en plusieurs séries (toujours sous forme de ro- man), et marquant une succession de senti- ments et d’idées chez le prolétaire. Je n’ai eu ici pour guide que le petit livre d’Agricol Per- diguier sur le compagnonnage, et j’y ai trouvé assez de poésie forte et vraie, assez de vues droites et d’assez généreux sentiments pour défrayer des volumes d’imagination. Cet homme, respectable à tous égards, m’a quelquefois parlé des cloutiers de Nantes et d’une associa- tion modèle qui, grâce à vous, existerait parmi eux. Leroux m’a parlé de vous, monsieur, commé vous le méritez, et je suis certaine que vous pouvez m’apprendre beaucoup de choses dont j’essayerai de faire bon usage. Ce que