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LES ŒUVRES COMPLÈTES D’A. DE MUSSET. 205 12 Théâtre-Français. Elle ne fut reçue qu’à cor- rection dans la maison de Molière, et l’auteur, mécontent de cet accueil, retira sa pièce. Lais- sons, du reste, à ce sujet, la parole à M. Paul de Musset lui-même, qui rendit compte de l’in- cident dans le National du 23 août 1851 « La façon dont on a raconté l’échec de la Quenouille de Barberine devant le comité de lec- ture de la Comédie-Française n’est pas tout à fait exacte. Ce n’est pas précisément un refus. La pièce avait été reçue correction. L’auteur, qui avait su accommoder pour la scène les Caprices. de Marianne, ouvrage réputé injouable, n’a pas trouvé que le comité, dont pas un membre n’a seulement fait un quart de vau- deville, eût qualité pour corrigeur sa pièce et lui donner des avis utiles. Il ne pouvait ré- pondre à cette prétention que par un silence dédaigneux. Mais, quelque jour peut-être, s’il y a lieu, les détails curieux de cette séance de lecture seront racontés au public. Ils en vau- draient la peine. » J> PAUL DE MUSSET. » N’était-ce pas justement le cas de donner ces