Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/103

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fienne une lettre officielle destinée à faire impression sur son esprit, en lui signalant la gravité des événements qui allaient se produire et dont Elle seule porterait la responsabilité devant l’histoire ; secondement : d’en appeler aux sentiments de solidarité de l’Europe entière, et de lui demander des secours en hommes, armes, ou objets d’équipement ; troisièmement : de vérifier le nombre et l’état des contingents mercenaires, et de les renforcer en leur adjoignant tous les citoyens libres que les médecins déclareraient à peu près valides et bons pour le service.

Le second paragraphe de ce dernier article ne passa pas sans difficultés ; cependant, il passa. Mais les embarras redoublèrent dès qu’on parla sérieusement d’en exécuter la teneur. Les jeunes gens,