Les richesses de Zeus étaient immenses. Elles se composaient des revenus considérables provenant, des amendes infligées aux particuliers et aux villes, et des offrandes de toute nature. Dans les temples d’Olympie on recevait même en dépôt des lingots d’or et des objets précieux de toute sorte, à raison de la sûreté du lieu. Enfin le trésor d’Olympie avançait de l’argent non seulement aux particuliers mais a des cités étrangères. Aussi la gestion de cette immense fortune du dieu exigeait-elle le concours de nombreux agents financiers, parmi lesquels, le premier en rang, se plaçait le Sénat d’Olympie. Il tenait séance dans, le palais de Bouleutèrion, et son rôle principal était l’administration du sanctuaire et la gérance du trésor de Zeus.
Mais le principal personnage, ou le prévôt, pour ainsi dire, était le grammateus ou secrétaire du Sénat. Venaient ensuite les prêtres, les Gymnasiarques, les Hellanodices (juges du concours), les Nemophylagues (gardiens des lois), les Hérauts, chargés des proclamations, l’Apolytarque, préfet de police, l’Agoranome, surveillant du marché, et une foule d’employés subalternes.
Le personnel du culte n’était pas moins nombreux. Les hauts degrés sacerdotaux étaient l’apanage héréditaire de trois familles privilégiées qui se succédaient tous les quatre ou cinq ans. Tels étaient les Théokoles, les Spondophores et les Divins. Le théokole de service, qui était le souverain pontife pendant les fêtes, mangeait au Prytanée et habitait au palais de Théokoléon. Il venait après une nombreuse hiérarchie de prêtres infé-
