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Page:Spyridis - Le panorama illustré des jeux olympiques, 1895.djvu/26

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des jeux olympiques

rieurs, sacristains, sacrificateurs, danseurs religieux, joueurs de flûte, etc.


Préliminaires de la Fête.

Longtemps avant l’ouverture des jeux, on voyait partir d’Olympie, pour les régions les plus lointaines, les messagers de Zeus. Pour cette mission sacrée, on désignait d’abord les trois Spondephores de l’Altis et à chacun d’eux on joignait des Théores élus parmi les citoyens d’Élide.

Les groupes des missionnaires partaient chacun de leur côté. L’un montait au Nord, à travers la Grèce centrale, jusque sur les côtes de la Propontide et du Pont-Euxin. Un autre se dirigeait vers le Sud-Est, par les îles, gagnant l’Asie dont il suivait la côte jusqu’en Syrie en en Égypte. Un troisième naviguait vers l’Ouest, évangélisant la Sicile et l’Italie, jusqu’à Naples, et la Gaule, jusqu’à Marseille et aux Pyrénées.

Sans doute, dans chacun des groupes les divers ambassadeurs se partageaient la tâche. Enfin toutes les cités grecques, jusqu’au bout du monde connu, recevaient notification officielle de la fête Olympique.

Après cette communication officielle des messagers, chaque État, chaque communauté, chaque ville s’empressait d’envoyer et ses frais des Théores ou délégués officiels, accompagnés de nombreux domestiques qui devaient tenir les offrandes, les vêtements de fête et les objets fournis par le saint garde-meuble.

Les autorités, d’Olympie, à leur arrivée par les voies sacrées, accueillaient avec empressement tous ces Théores qui apportaient l’hommage de leur ville natale et semaient l’or sur leurs pas. Quelques-uns de ces hôtes étaient logés dans des palais préparés d’avance, d’autres chez leurs représentants ou Proxènes, à Olym-