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des jeux olympiques

plus remarquable était de désigner l’année par le nom du stadiodrome qui était couronné. Rien, en effet, n’était plus capable de provoquer l’émulation des athlètes que l’espoir qu’ils avaient de voir leurs noms immortalisés par l’insertion dans tous les faits et a la tête de tous les actes passés pendant l’année de la victoire. En outre, l’idée de savoir que les louanges du vainqueur seraient chantées par les poètes les plus célèbres et feraient l’objet de l’entretien des meilleures sociétés, était un aiguillon puissant pour des hommes qui n’avaient d’autre but que la gloire.


iv
Le Stade et l’Hippodrome.

L’emplacement où avaient lieu les jeux Gymniques, les concours de toute sorte, ainsi que les courses de chevaux et de chars, était divisé en deux parties ou édifices distincts : le Stade et l’Hippodrome.

Le Stade olympique, qui est situé hors de l’enceinte orientale de l’Altis, et creusé sur la pente du mont Kronion, mesure 192 mètres et 27 centimètres de longueur, et formait une espèce d’amphithéâtre susceptible de recevoir 40 a 45 mille spectateurs. Il était principalement affecté aux courses pied et à tous les exercices corporels.

L’entrée du Stade, d’où partaient les athlètes, était d’abord marquée par une simple ligne ; tracée suivant la largeur du Stade. On y substitua ensuite une espèce