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le panorama

sont affectées, se dépouillent de leurs vêtements ([1]), se chaussent de brodequins et se font huiler et frotter afin de donner de la souplesse et de la force à leurs membres. Les Présidents des jeux, les Hellanodices, se rendent à leurs places et un héraut (crieur) annonce que les stadiodromes vont entrer en lice.


La Course à pied.

Les concurrents sont placés par l’Alytarque (préfet de police) sur une ligne et a quatre par groupe, suivant le rang que le sort leur a assigné ([2]). Le héraut proclame les noms des quatre premiers et ceux de leur patrie en ajoutant cette formule : « Quelqu’un peut-il reprocher à ces athlètes d’avoir été dans les fers ou d’avoir mené une vie honteuse ? » Nulle opposition ne se présentant, la trompette sonne le premier signal, et les stradiodromes s’avancent et s’arrêtent à la borne, où se tiennent les Hellanodices qui donnent le signal du départ.

Fig. 2. — Course à pieds.

La trompette retentit de nouveau et la courroie qui

  1. À l’origine les coureurs avaient les reins couverts ; mais depuis la xve Olympiade l’usage prévalut de se montrer dans un état complet de nudité : ce fut le Mégarien Orsippos, ou suivant d’autres Akanthos de Laconie qui en donna l’exemple.
  2. Les caractères alphabétiques, qui servaient à tirer au sort pour répartir entr’eux les adversaires, étaient mêlés dans une urne d’argent consacrée à Zeus.