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Page:Spyridis - Le panorama illustré des jeux olympiques, 1895.djvu/47

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le panorama

miques ou tragiques ; et les derniers des rapsodes, des musiciens et autres athlètes intellectuels. Venus de la Grande Grèce, de l’Asie Mineure, de la Cyrénaïque ou des îles ils vont bientôt apparaître devant le peuple pour disputer le prix intellectuel, et atteindre le but de leur rêve unique.

En montant les pentes ombragées du mont Cronion, dont les bois de myrthes abritent les plus vieilles divinités du pays, on parcourt d’un regard toutes les parties de l’enceinte sacrée et toute la plaine d’Olympie avec ces superbes monuments qui étincellent aux rayons du soleil. En face de nous, vers le Sud, on aperçoit une mer de collines raides, aux flancs voilés d’olivier et de pins ; de l’Est à l’Ouest, s’étend la large vallée de l’Alphée qui serre a gauche les gorges sauvages de l’Arcadie. À notre droite, une petite rivière venue du Nord, le Cladéos, roule bruyamment ses flots transparents vers l’Alphée et disparaît.

Après avoir longtemps admiré ce coup d’œil ravissant, cette calme et sereine nature, ce Musée en plein air, en un mot ce panorama charmant d’un art exquis et plein de beautés naturelles, nous descendons accompagnés des derniers rayons du soleil couchant pour regagner nos foyers.

vii

Concours de chevaux et de chars.

La foule avait déjà envahi l’Hippodrome avant le lever du soleil. Des myriades de spectateurs sont la depuis