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des jeux olympiques

longtemps, avides d’assister aux concours hippiques et a celui de chars. C’est un spectacle aussi aristocratique que grandiose pour le luxe, le faste et la magnificence déployés par les maîtres des chevaux et des chars qui vont tout a l’heure faire leur apparition dans l’Hippodrome.

Fig. 5. — Course de chevaux.

Bien que la course simple du cheval monté par un cavalier ait peu d’attraction pour la plupart des spectateurs, elle ne laisse pas d’être recherchée par les personnes de haut rang et par les rois même. Pindare, dans sa première Ode, chante la victoire remportée par Hiéron de Syracuse, à laquelle il donne le titre de Kélès, c’est-à dire vainqueur à la course équestre.

Il est permis aux concurrents de conduire un autre cheval par la bride pendant la course afin que, après plusieurs tours de l’Hippodrome, ils puissent changer en sautant de l’un sur l’autre, sans ralentir l’allure, ce qu’ils exécutent avec adresse.

La Course de Chevaux.

À peine le héraut et le trompette annoncent-ils la course à cheval qu’un grand nombre de cavaliers s’élancent a la barrière, et, rangés en ligne, ils atten-