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le panorama

dent avec impatience le signal. Aussitôt le signal donné, l’aigle déploie ses ailes, le dauphin rentré sous terre ; les chevaux s’élancent ; un nuage de poussière se lève : ils parcourent l’Hippodrome avec la rapidité de l’éclair. Mais toutes les fois qu’ils arrivent devant l’autel placé à l’extrémité, tandis que les uns ralentissent leur course, les autres la précipitent au contraire. Cependant avant d’arriver au bout, le cavalier doit s’élancer à terre et suivre, les rênes en mains. Le héraut proclame, au bruit des fanfares et des applaudissements de la foule, le vainqueur qui reçoit la palme.

Fig. 6. — Course aux flambeaux.

Mais dans ces jeux hippiques le prix est décerné autant au cheval qu’au cavalier. On raconte qu’un jour un certain Pheidolas tomba dans l’arène. Sa jument continuant sa route doubla la borne, arriva la première et s’arrêta net devant les juges qui lui donnèrent la couronne. Le cheval de Pheidolas surnommé le Vent, eut, comme plusieurs chevaux célèbres, une statue de bronze dans l’Altis, comme vous le verrez bientôt.

Les mêmes jeux seront exécutés le lendemain par des enfants âgés de douze à seize ans, qui aspirent à la couronne.

Courses de Chars.

Après un moment de relâche, la course de chars est annoncée.