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Page:Spyridis - Le panorama illustré des jeux olympiques, 1895.djvu/53

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le panorama

signal du départ en se retirant les premiers. Nous quittons aussi l’Hippodrome, pour ne revenir que le lendemain matin où d’autres chevaux et chars sont invités à se disputer les prix.


Les spectateurs se dirigent vers la sortie de l’enceinte et se répandent ensuite dans la plaine.

Les uns traversent les ponts, dirigent leurs pas vers la ville d’Olympie où les attendent leurs hôtes hospitaliers, le bain et le dîner étant prêts. D’autres se rendent sur les bords verdoyants de l’Alphée, le long duquel ils ont dressé leurs tentes multicolores et leurs riches pavillons, a l’ombre des platanes. Leurs esclaves ont préparé le bain, et d’habiles cuisiniers siciliens le repas.

Après un dîner frugal, nous prenons congé de nos hôtes ; nous faisons notre promenade le long de la petite rivière Cladée qui, prenant sa source au mont Saturne (Cronion), borne l’Altis du côté de l’Occident et va mêler directement ses eaux limpides à celles de l’Alphée près d’Olympie.

Nous y remarquons plusieurs ponts qui donnent accès aux édifices publics, situés hors des murs de l’Altis. Nous traversons d’abord celui qui rejoint la longue galerie du Grand Gymnase, dont nous admirons la magnificence et le luxe, les vastes salles de bains et de différents exercices aussi bien que celles des conférences, les promenades ombragées, les nombreuses statues et les peintures à fresque.

En parcourant la galerie du Midi, nous nous trouvons en face du superbe édifice de Palaistre, qui est situé à côté, et destiné a l’exercice des concurrents. Nous remarquons aussi d’autres établissements publics qui entourent les murs d’Altis, mais tout a coup les sons des trompettes se font entendre au loin : ils nous annoncent la réouverture du stade. Obligés de quitter préci-