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Page:Spyridis - Le panorama illustré des jeux olympiques, 1895.djvu/60

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des jeux olympiques

ils ont le droit d’employer toutes les ruses pratiquées dans la lutte pour vaincre l’adversaire et peuvent faire usage des pieds, même des dents et des ongles.

Il y a ondes pugilistes et des lutteurs qui se servaient d’autres moyens, moins nuisibles et même inoffensifs pour vaincre leurs antagonistes.

Sostrate de Sicyone, nous dit Pansanias, célèbre par la quantité de victoires qu’il avait remportées, écartait la plupart de ses rivaux aux premiers essais de la lutte. Les athlètes préludaient en se prenant par les mains ; lui, au contraire serrait et tordait avec tant de violence les doigts de ses adversaires qu’il décidait sur le champ de la victoire en sa faveur.

Dion nous apprend qu’un autre pugiliste nommé Mélancomas qui, au lieu de terrasser ses adversaires ou de leur porter des coups, se bornait à les tenir en respect en restant des heures entières en face d’eux, les bras tendus. On dit même qu’il pouvait se tenir deux jours consécutifs dans cette position fatiguante.

Pentathle.

Fig. 10. — Archers.

L’exercice du pentathle, auquel certains athlètes concourent, clôt définitivement les jeux violents. Le pentathle, comprend non seulement la course à pied, la