son nom est inscrit sur la clef de voûte principale. On cite encore comme certains les maîtres d’œuvre Gautier de Saint-Hilaire en 1251-1260, Jean Davy en 1278 : à ce dernier doivent être attribués les portails du transept, dont l’un, celui de la Calende, est justement célèbre.
Nous pouvons pertinemment affirmer, au xive siècle, une collaboration effective aux travaux de la cathédrale de Rouen due successivement à Jean Marescot (1338) ; à Guillaume de Bayeux, qui travaille pour le chapitre (1358) sans être son maître d’œuvre titulaire ; à Jean Périer, qui reste en fonctions pendant vingt-six ans jusqu’à sa mort (1362-1388), et fait au grand portail en 1370 une rose remplacée au xvie siècle ; à Jean de Bayeux, fils de Guillaume, artiste de renom, en même temps maître des œuvres de la ville et de l’église Saint-Ouen (1388-1398), dont il voûte une partie du transept et commence la tour au-dessus de la croisée du transept ; à son fils ou neveu Jean II de Bayeux, précédemment maître des œuvres de maçonnerie au bailliage de Gisors, et dont l’activité se partage entre la cathédrale, l’église abbatiale de Saint-Ouen, le château de Tancarville, la ville et le château de Rouen, le comte d’Eu ; à Jean Salvart, cité en 1398 puis en 1407, où il commence une nouvelle décoration de la grande façade occidentale, et qui fut accusé d’avoir conspiré pour livrer la ville aux Français ; à Martin Roussel, qui travaille à la cathédrale en 1406-1415 et dirige en même temps d’importants travaux à Saint-Maclou ; à Jean Roussel et à Geoffroy Richer, nommés respectivement maîtres de l’œuvre en 1447