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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/20

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de l’Académie catholique de Rome, Consulteur de la Congrégation de l’Index, Professeur d’histoire ecclésiastique au Collège Saint-Apollinaire et à la Propagande, Supérieur du Séminaire des Missions à Rome, etc., etc.

De son côté, la Légitimité du 12 juillet 1885 disait : « Un prélat anglais, Mgr de Sussex, a assuré dernièrement à plusieurs de nos amis avoir vu, dans les Archives de Pie IX, des documents relatifs à l’évasion de Louis XVII. »

De plus, le Messager de Toulouse du 22 août 1884, a inséré une lettre, en date à Leigneux, par Boën (Loire), de notre vénérable ami M. Noyer, médecin du vrai Louis XVII, dans laquelle on lit : « Le Souverain-Pontife est le dépositaire des pièces qui établissent l’évasion du Dauphin et son identité avec Richemont ; la vérité est entre ses mains ; il est temps de la faire connaître : il le peut, il le doit, il le voudra quand l’opportunité en sera démontrée. »

Or nous croyons d’autant plus volontiers que Léon XIII ou l’un de ses successeurs parlera sur cette question, que saint Bernard, dans son fameux traité De consideratione dédié à son ancien disciple de Clairvaux devenu pape sous le nom d’Eugène III, a écrit ces mémorables paroles : « Le Chef de l’Église romaine doit être une règle vivante de justice, le gardien de la vérité, le refuge des opprimés, l’avocat des pauvres, l’espérance des malheureux, le tuteur des orphelins, le vengeur