Aller au contenu

Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

des crimes, la terreur des méchants, la gloire des justes, la verge des puissants, le fléau des tyrans, la lumière du monde. »

Veuille Sa Sainteté émettre au moins son opinion personnelle, si Elle ne juge à propos de trancher actuellement la double question relative à l’évasion de l’enfant royal du Temple et à son identité avec tel ou tel personnage[1] !

Enfin, nous devons faire observer que Louis-Charles Naündorff, dit Charles XI, n’a pas d’enfant et n’en aura probablement point. – Son frère puîné, Charles-Edmond, est mort à Maëstricht, en hérétique, le 29 octobre 1883. Là il avait épousé une pauvre catholique de Bréda, sa maîtresse, Christine Schoonlau, le 22 mai 1872, après avoir fait des sommations respectueuses à la maman Naündorff, qui lui avait refusé son consentement. Leur concubinage est publiquement prouvé par la naissance de leur premier enfant, Auguste-Jean-Charles-Emmanuel, arrivée à Maëstricht le 6 novembre 1872, c’est-à-dire cinq mois et demi après le mariage.

Or, voilà l’héritier présomptif du roi Pataud ! Les Naündorffistes doivent être fiers d’un tel rejeton ! Faut-il le dire ? Ils le considèrent comme le futur Grand Monarque de France : demandez plutôt à M. Berton, le grrrand apôtre des Naündorff.

  1. Dans un post-scriptum final, on verra que Léon XIII a manifesté son opinion contre les Naündorff : ainsi le Pape a effacé sa réponse à la supplique de la princesse Amélie.