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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/36

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signe pas du tout. Et son bon évêque n’y voit rien, n’en sait rien !! Ainsi, M. Touchatout pense comme Tartuffe :

Le ciel défend, ... de vrai, certains contentements ;
Mais on trouve avec lui des accommodements.

On le dit aimable causeur, mais sans être enjôleur autant qu’il le voudrait pour faire des prosélytes naündorffistes...

Ceci n’est qu’un brin de biographie très véridique, car, obligé que je suis pour l’amour de la vérité de donner une leçon à M. A+B, il fallait d’abord le faire connaître un tantinet à mes lecteurs.

Voulant lui rendre les honneurs qu’il mérite, je n’en vois pas de plus grand pour lui que de le placer en compagnie de sa chère famille prussienne. Ainsi le veut une occasion providentielle sans aucune combinaison de ma part. Si M. l’abbé Touchatout n’est pas content de moi, le sera-t-il davantage de la Providence ?

La Providence est grande ; et j’admire en effet
Comme le bien succède à tout le mal qu’on fait.

(Fabre d’Églantine.)


II

Anonyme dévoilé

Voici ce dont il s’agit.

Au mois d’août 1886, je publiais un in-16 de 32 pages compactes, sous ce double titre : La Victime