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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/37

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royale et les Bourbons d’Anjou. ─ Un mot de vérité sur le passé et l’avenir.

La brochure n’a pas été annoncée au public. Quelques amis de la vérité se sont chargés de la répandre, et si bien qu’au bout de quinze jours il ne restait plus que 150 exemplaires de l’édition tirée à 500.

Le succès était suffisant pour un modeste serviteur de la vérité.

Mais cette petite étude ne pouvait être du goût de M. l’abbé Touchatout ; il le prouve en quatre grandes pages dans sa Légitimité du 31 octobre 1886.

Cependant l’estafier de plume est si poltron qu’il n’a pas le courage de donner le titre de l’opuscule qu’il attaque, tant il a peur de son contenu ; il manifeste encore sa couardise en ne signant pas son article : on sent qu’il a conscience d’avoir fait une mauvaise action ; il craint d’assumer la responsabilité des jongleries, mensonges, absurdités, etc., dont est saupoudré son verbiage :

Nous l’allons montrer tout à l’heure.

En ne signant pas, M. Touchatout voudrait peut-être laisser croire qu’il parle au nom de toute la rédaction, qui se compose en gros et en détail : 1° du directeur M. l’abbé Henri Dupuy, de Bergerac, 2° de M. l’abbé A+B, fondateur, 3° et de leurs inusables ciseaux.

Mais, me dira-t-on, si l’article n’est pas signé,