Aller au contenu

Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/39

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pélerinage|pèlerinage}}, le 14 mars, à Montmartre, avec Charles XI ; et le 15 avril suivant, il écrivait à l’un de mes amis ces lignes explicatives : « Il y a à Paris, en ce moment, un jeune homme (M. A. L.) qui se dit fils légitime de Richemont... ; une dame de mes amies, Mme Elurguet, (41, rue Saint-Placide), possède sa photographie et pourra vous donner des renseignements. » La discrétion de M. l’abbé Touchatout, que je ne suis pas tenu d’observer, ne lui permet de désigner sa chère amie naündorffiste, dans la Légitimité, que par l’initiale E...

Au reste, si mon adversaire est honnête homme, je lui défie de me contredire et de jurer la main sur la conscience, – s’il en a une, – qu’il n’est pas l’abbé A+B qui m’a écrit le 16 octobre 1886, pour me demander un exemplaire de la Victime royale et les Bourbons d’Anjou ; exemplaire que je me suis empressé de lui envoyer gratis, sinon pour lui faire plaisir, du moins pour satisfaire sa curiosité.

Si Madame Elurguet n’est pas contente de voir son nom et son adresse jetés en pâture au public, à qui s’en prendra-t-elle, si ce n’est à son ami l’abbé Touchatout ? – D’ailleurs son adresse pourra être utile aux naündorffistes de province peu favorisés de la fortune ; car, lorsqu’ils iront à Paris, ils seront heureux de trouver, sans bourse délier, une cordiale et généreuse hospitalité de jour et de nuit chez une fidèle sujette de Charles XI, les frais de réception étant couverts par des traites à vue sur la cassette du Roi...

{{bloc centré|

{{taille|Bon !...