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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/43

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Barre, ami de Naündorff Ier. De là on pourrait conclure que la croyance personnelle de M. Touchatout est celle de son journal ; détrompez-vous : il m’a écrit qu’elle n’était pour lui qu’une « opinion révisable. » J’ai rapporté sa parole textuelle dans la Victime royale. Ainsi le rôle de girouette plaît à M. l’abbé Touchatout : il ne s’en cache pas depuis que l’or pur s’est changé en un plomb vil !

Mon contradicteur voudrait user de petites roueries pour faire échec à mes preuves.

Ainsi, j’ai démontré que la prétendue identité de Richemont avec Claude Perrin ne reposait que sur une fable inventée par un certain Stanislas Clerc, de Loyes (Ain), et que celui-ci avait hautement reconnu son mensonge devant plusieurs amis du baron de Richemont, qui en firent la déclaration dans l’Inflexible du 3 novembre 1850, n° 26, d’accord avec celle d’un ecclésiastique auquel Clerc avait avoué aussi son procédé mensonger, ainsi que le relate le même numéro, p. 4, col. 2.

La parole suffit entre les gens d’honneur,

puisque, pour eux, une parole donnée est une parole sacrée.

Mais le grand Touche-à-tout répond sans sourciller : « Stanislas Clerc envoya une lettre de protestation à l’Inflexible, qui, naturellement, en refusa l’insertion. M. Clerc fut obligé de frapper à une autre porte. Il s’adressa au Courrier de Lyon, et le lundi, 11 novembre 1850, ce journal publia la note que voici :