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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/44

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« Nous recevons de M. Stanislas Clerc, de Loyes (Ain), une nouvelle communication relative au baron Perrein de Richemont. Cette lettre étant à l’adresse du journal l’Inflexible, auquel elle répond, nous ne croyons pas devoir lui ouvrir nos colonnes déjà trop souvent remplies de cette polémique, qui y a reçu assez de développements pour que la vérité ne soit plus douteuse aux yeux des gens sensés. Nous nous bornons à dire que M. Stanislas Clerc persiste dans son opinion relative à l’identité de Claude Perrein et du baron de Richemont. »

J’ai cité, maintenant je réplique.

Ah ! Monsieur Touchatout, laissez-moi vous le dire : vous vous inspirez de l’esprit d’en bas pour avoir le toupet de déclarer que « Stanislas Clerc envoya une lettre de protestation à l’Inflexible qui, naturellement, ajoutez-vous, en refusa l’insertion. » Oui, là je vous prends la main dans le sac ; j’en suis fâché pour votre honneur : vous allez reconnaître que vous êtes bel et bien pris en flagrant délit de mensonge calculé.

Clerc n’envoya aucune protestation à l’Inflexible : ce journal n’a donc pu en refuser l’insertion. En effet, l’Inflexible ne paraissant que deux fois par mois, le n° 27 ne parut que le 17 novembre (le n° 26 avait paru le 3), et cependant, le Courrier de Lyon du 11 avait déjà publié la susdite note. Or, Clerc n’a pu prendre connaissance de l’Inflexible du 3 que le 5 au plus tôt, et il a écrit sans tarder sa lettre au Courrier, puisque celui-ci la mentionne, dit-on, dans son