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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/46

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D’ailleurs, Clerc était un pauvre homme : affilié à une société secrète, il était plus ou moins malhonnête, il ne pouvait pratiquer ni même comprendre cette noble parole de Spartacus :

De tous les intérêts, le premier c’est l’honneur !

La conduite déloyale du menteur de Loyes ne m’étonne pas et n’étonnera pas les lecteurs de la Victime royale, car ils ont été déjà à même de l’apprécier par des preuves irrécusables. Aujourd’hui je dois encore les éclairer en leur apportant un nouveau témoignage de l’honorable M. Jules Valond, que je tire de sa correspondance avec moi. « Vous m’avez demandé, dit-il, quelle est mon opinion sur le caractère de Stanislas Clerc, de Loyes, que j’ai connu très particulièrement. La voici en trois lignes : Clerc était un carbonaro sur lequel il ne fallait jamais compter pour défendre la vérité ; il s’ouvrait très difficilement ; jamais il n’a été pour moi un homme franc... »

M. Touchatout a l’air de se frotter joyeusement les mains en disant que la note du Courrier de Lyon est précieuse pour lui et ses amis Naündorffistes ; eh bien, on voit ici clairement qu’elle est encore plus précieuse pour moi et la vérité, puisqu’elle vient confirmer le langage primitif de mauvais aloi d’un carbonaro usant d’un stratagème de sot amour-propre, et qu’elle me permet de mieux stigmatiser son malheureux défenseur orléanais.

Je ne me donnerai pas la peine de chercher à