Aller au contenu

Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/48

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

déjà parlé[1]. Clerc était son voisin et venait tous les jours chez lui. Je le voyais donc à mon aise. C’était à l’époque où le baron de Richemont allait quelquefois en visite et dîner chez M. de la Verpillière au château de Lagnieu, situé au centre de la ville. Or, jamais je n’ai entendu Clerc parler de sa prétendue parenté avec Perrin, alors même qu’entre nous trois, nous nous entretenions beaucoup du baron de Richemont. Je vous ferai encore observer que Clerc était une connaissance d’enfance de M. Berthet : ils se tutoyaient. Mon ami Berthet, qui était célibataire, ne m’aurait rien caché, pas plus que sa sœur qui demeurait avec lui. »

Avant que M. l’abbé Touchatout réédite ses artifices plus ou moins grossiers sur la parenté de Clerc avec Perrin, il fera bien de rechercher dans les registres de l’état civil du département de l’Ain, la généalogie de ces deux individus et d’en livrer les pièces authentiques à l’examen du public sérieux. Pour cela, il faut être de bonne foi et ne pas redouter de s’humilier coram populo. – Je n’attends pas ce double miracle de la part d’un fanatique Naündorffiste plongé dans l’opposition systématique.

  1. Voir la Victime royale, p. 7.