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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/63

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du registre des décès les noms et qualités qui lui sont attribués. Vraiment cette forte tête de la Légitimité possède une rectitude de jugement digne d’admiration ! Le grand Touche-à-tout devrait prendre rang parmi la magistrature épurée pour faire chorus avec les jongleurs de la R. athénienne ! Ce que c’est quand on est atteint de la manie du naündorffisme ! Qu’il est heureux, mon adversaire, grâce à sa cécité intellectuelle, de se draper dans l’absurde ! Heureusement aussi pour lui que ses lecteurs sont de rudes gobeurs !

Il tient à confirmer mon opinion à cet égard. Ainsi, pour mieux montrer son jugement faux, il se complaît à approuver l’acte arbitraire d’un ministre de Napoléon III, M. Fialin, duc de Persigny, qui fit disparaître les noms royaux de la pierre tombale de M. de Richemont. M. Fialin n’en avait pas le droit : il abusa de son pouvoir, dans le but de plaire à une certaine coterie qu’il voulait rallier à l’empire. C’était en 1858. Enhardis par cet abus, les magistrats boiteux de Villefranche firent le reste. Ainsi, cinq et six ans après sa mort, M. de Richemont faisait encore trembler ses ennemis !

M. l’abbé Touchatout affirme de nouveau à ses lecteurs que M. de Richemont était un agent de police. Se jouer de la vérité lui est si utile, lui fait tant plaisir ! Qu’il se base sur la parole d’un séminariste ou sur toute autre, je lui prouverai qu’il s’est complètement fourvoyé. Il n’aura qu’à lire mon opuscule sur les Falsificateurs de la vérité historique