Page:Stendhal - De l’amour, I, 1927, éd. Martineau.djvu/124

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sont trompées, ou plutôt quand on les a trompées dans le choix qu’on leur fait faire. Voyez l’Allemagne, ce pays des bons ménages ; une aimable princesse (madame la duchesse de Sa…) vient de s’y marier en tout bien et tout honneur pour la quatrième fois, et elle n’a pas manqué d’inviter à la fête ses trois premiers maris avec lesquels elle est très bien. Voilà l’excès ; mais un seul divorce qui punit un mari de ses tyrannies, empêche des milliers de mauvais ménages. Ce qu’il y a de plaisant, c’est que Rome est l’un des pays où l’on voit le plus de divorces.

L’amour aime, à la première vue, une physionomie qui indique à la fois dans un homme quelque chose à respecter et à plaindre.