Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 2), 1883.djvu/207

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XXI

À l’époque de ses malheurs il y avait déjà près d’une année que la duchesse avait fait une rencontre singulière : un jour qu’elle avait la luna, comme on dit dans le pays, elle était allée à l’improviste, sur le soir, à son château de Sacca, situé au delà de Colorno, sur la colline qui domine le Pô. Elle se plaisait à embellir cette terre ; elle aimait la vaste forêt qui couronne la colline et touche au château ; elle s’occupait à y faire tracer des sentiers dans des directions pittoresques.