Page:Stendhal - Lamiel, éd. Stryienski, 1889.djvu/278

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veux absolument te voir avec tes belles robes, et je te mènerai mardi chez M. Servières, tu verras là de jeunes cavaliers qui ont dix mille écus de rente et tu feras des conquêtes, ma petite Lamiel, tu feras des conquêtes qui vaudront mieux que ton vilain M. de Tourte, avec ses vingt et une voix de légitimistes ralliés dans sa poche.

— Eh bien ! ma chère amie, reprit Lamiel, permettez-moi de prendre un maître de danse, je sens que je ne marche pas, que je n’entre pas dans un salon comme une autre : permettez-moi de vous mener quelquefois au Théâtre-Français.