Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/39

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Il se met donc en devoir de la trousser ; la demoiselle se défendait peu et surtout ne disait rien. Il la renversait sur le sofa, lorsque, par malheur, deux chaises et deux cannes, renversées par les pieds des combattants, tombèrent avec fracas, et les personnes des chambres voisines accoururent. La première de ces personnes était la cousine de Romain, qui ne fit pas de bruit, mais l’autre était le bâtard. Romain en le voyant saute par la fenêtre (Isnard était un Marseillais excessivement fort et violent) et oublie son chapeau. Il sauta, je crois, de cette terrasse qui est sur le quai Voltaire, à gauche du Pont-Royal. Mais le lendemain, il voulut avoir son chapeau, vu qu’il n’avait point d’argent pour en avoir un autre ; il l’envoya chercher et on le lui rendit. Il ne retourna plus chez M. Isnard. Il a, depuis, rencontré la demoi-