Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/48

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quelquefois pour se guérir, mais Jacquet, à qui cela était à peu près impossible, pressait toujours le retour de sa femme.

Jacquet savait bien que Coïc avait fait la cour à sa femme, mais il était tranquille ; il était peut-être sûr que Coïc connaissait son cas, aussi a-t-il toujours eu un extrême ménagement pour lui, attendu que le bruit qui s’était d’abord répandu dans Suze était dissipé, on croyait qu’ils s’étaient faits guérir.

Jacquet semble n’avoir pas de peine à supporter la vérole. Il monte à cheval, joue aux boules, etc. Cependant un autre fait nous autorise à croire qu’il l’a : un jour, il plaisantait son secrétaire, lui disant qu’il avait la vérole ; le secrétaire sort son vit, l’étale sur le bureau et le défie d’en faire autant. Jacquet rougit et recula.

Jacquet est très menteur, il a l’air très