Page:Stendhal - Pages d’Italie.djvu/103

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ottnuu, mi to chreu pi nenn toa fomna ; ma ti t’la fotras pi nenn, — e guai a ti s’mi seu ch’chiell at tocca. »

Les anecdotes que je transcris dans mon journal sont vraies pour moi et mes amis, et les circonstances recueillies avec la plus religieuse exactitude ; quant au public il m’est indifférent qu’il les prenne pour des apologues. Tous les noms propres d’hommes et de villes sont changés avec le plus grand soin.

Parc de Monza

On vient de couper pour trente-six mille francs de bois dans ce jardin anglais, chef-d’œuvre de la grandeur de Napoléon. Le prince Eugène avait donné à ce jardin dix milles de tour et l’avait entouré d’une belle muraille de quinze pieds de haut. Ces trente-six mille francs sont bien impolitiques. Ces beaux arbres couchés par terre ont fait saigner les cœurs italiens.

(Vu and said by Métil[de].)