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Page:Stendhal - Pensées et Impressions, 1905, éd. Bertaut.djvu/10

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PENSÉES

d’Aurevilly qu’ « il aimait le naturel comme certains empereurs romains aimaient l’impossible, » que nous les goûtons vraiment dans leur amplitude, les sachant vraies de toute vérité, quelles que soient leur outrance ou leur bizarrerie.

Cette outrance, n’est-ce point, du reste, l’effort constant de sa nature agitée, débordante, toujours frémissante au premier choc, toujours prête à amplifier la sensation, ne sachant contenir ni son enthousiasme ni ses haines, les portant brusquement au paroxysme, leur donnant même des apparences de paradoxe dans la joie de les avoir découvertes et dans l’enthousiasme un peu naïf à les afficher ?…

Et quant à la bizarrerie qui toujours le hanta et dont on trouvera des exemples dans les impressions et maximes morales de ce petit livre, je tiens qu’il faut y voir une des multiples manifestations de cette horreur du bourgeois qui, plus tard, devait affecter si profondément Flaubert et qui, parfois, secouait