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XIX
DE L’ÉDITEUR

Sans doute Stendhal consul tout neuf devait s’ennuyer passablement dans sa résidence, il l’avoue à cor et à cri dans sa Correspondance. Aussi recourut-il à son dérivatif ordinaire : il écrivit.


Le Coffre et le Revenant est repris ici d’après la version de la Revue de Paris, mai 1830, tome XIV, pp. 80 à 104. Le conte n’a paru ensuite en volume que dans les Mélanges d’art et de littérature, en 1867.

Nous n’en saurions pas davantage si M. Jacques Boulenger n’avait découvert aux marges d’un précieux exemplaire des Promenades dans Rome (cf. Candidature au Stendhal-Club, Le Divan, 1926, pp. 135-137) que Stendhal lut ce conte à Mérimée le jour de Noël 1829, et que le 25 avril suivant il en envoyait la copie à M. Véron, directeur de la Revue de Paris. Sur ce même exemplaire annoté Stendhal avait encore ajouté :


« Le Coffre, 6 mai 1830, arrangements pour la vertu. Après : voix convulsive, Sortez ! j’ajoute : tout l’éclat de la plus pure vertu brillait dans ses yeux. Après : tout à son devoir, il y avait : … volupté, fut tout à son devoir et après une lutte de quelques minutes Inès fut à lui, je retranche ce qui est souligné ici. — Je retranche : tu l’as voulu