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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, I, 1927, éd. Martineau.djvu/27

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PRÉFACE

moins d’aborder la polilique et de critiquer plus fortement le gouvernement autrichien, en satisfaisant du même coup sa passion anticléricale.


Pour ce livre, Stendhal demanda des articles à quelques critiques, mais loin de réclamer leur complaisance, il exigeait au contraire « la vérité la plus sincère ». Il les priait « d’employer les mots les plus durs », et, devant toutes les objections, il ne protestait que de sa bonne foi.

Cette édition est la dernière parue de son vivant. Celle des œuvres complètes, chez Michel Lévy, établie en 1854 par les soins de Romain Colomb, est ainsi la quatrième : la première étant l’édition de 1817, à Paris ; la seconde l’édition de 1817, en français, à Londres ; la troisième l’édition en deux volumes de 1826 (parue au début de 1827). L’édition de Colomb redonnait le texte de 1826, mais sans tenir compte des cartons. Elle n’est point exempte de fautes. C’est elle cependant qui a toujours été reproduite jusqu’à ce jour par toutes les éditions successives (sauf par l’édition Champion) et qui a été traduite en allemand par Friedrich v.