Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, II, 1927, éd. Martineau.djvu/228

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Cette philosophie napolitaine a un caractère remarquable de sublimité et de sérénité. Par ces deux caractères, elle me semble fort au-dessus de tout ce qui se dit en ce genre en Italie et en Allemagne. Je m’empresse d’avouer que je n’ai vu que des copies imprimées des pièces que j’ai citées.

« J’ai supprimé avec soin dans le cours de ce récit les détails atroces. Robespierre n’avait pas été l’ami de la plupart de ses victimes ; il les immolait à un système faux sans doute, mais non pas à ses petites passions personnelles. »


Otrante, 15 mai. — Je suis venu ici par Potenza et Tarente. J’aurais le malheur d’arriver à un troisième volume si je donnais la description des pays peu connus que j’ai traversés. Je voyageai à cheval avec un parasol et trois de mes nouveaux amis. Pour fuir les insectes, nous avons couché sur de la paille dans huit ou dix métairies appartenant à eux ou à leurs amis, et j’ai eu le plaisir de faire la conversation avec les riches fermiers. Ceci ne ressemble pas plus à Florence que Florence au Havre.