Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, II, 1927, éd. Martineau.djvu/53

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La verginella è simile alla rosa,
Che in bel giardin su la nativa spina
Mentresola e sicura si riposa,
Nè gregge nè pastor se le avviccina ;
L’aura soave e l’alba rugiadosa,
L’acqua e la terra al suo favor s’inchina,
Giovani vaghi e donne innamorate
Amano averne e seni e tempie ornate.


Ma non si tosto dal materno stelo
Rimossa viene e dal suo ceppo verde ;
Chè quanto avea dagli uomini e dal cielo,
Favor, grazia, bellezza, tutto perde :
La vergine, che il fior, di che più zelo
Che della vita e de’ begli ochi aver dè,
Lascia altrui corre, il pregio, che avea innanti,
Perde nel cor di tutti gli altri amanti.

Excepté les quatre derniers vers, un peu prolixes, parce qu’il fallait remplir l’octave, j’aime mieux l’Arioste que Catulle.

15 janvier. — Je viens de lire les pages précédentes à M. le comte Radichi. — Quoi ! vous écrivez, m’a-t-il dit ; prenez garde d’être arrêté. — Vous n’avez que trop raison ; nos gens de lettres ne cherchent pas l’idée mais l’expression. Toutefois je leur vois deux supériorités sur les vôtres : ils ne se vendent pas aux gouvernants ; et quand ils publient un ouvrage, ils ne font pas eux-mêmes dix articles sur leur livre. Excepté deux ou trois espions qui dans certains pays ont le privilège de la gazette,