Légion d’honneur, et, s’il ne l’imprime pas, à M. Alphonse Levavasseur, libraire, place Vendôme, et, s’il meurt avant moi, je le lègue successivement à MM. Ladvocat, Fournier, Amyot, Treutel et Wurtz, Didot, sous la condition : 1° qu’avant d’imprimer ce manuscrit, ils changeront tous les noms de femme : là où j’ai mis Pauline Sirot, ils mettront Adèle Bonnet, et il suffit de prendre les noms de la prochaine liste[1], de changer absolument tous les noms de femmes et de ne changer aucun nom d’homme. — Seconde condition : envoyer des exemplaires aux bibliothèques d’Édimbourg, Philadelphie, New-York, Mexico, Madrid et Brunswick. Changer tous les noms de femme, condition sine qua non.
Le deuxième testament a été écrit moins d’un mois après :
« Je lègue et donne le présent volume à M. le chevalier Abraham Constantin (de Genève), peintre sur porcelaine. Si M. Constantin ne l’a pas fait
- ↑ La clef annoncée par Stendhal n’existe pas. Il n’y a plus lieu, d’ailleurs, de respecter exactement cette volonté du testateur : les noms cités par lui sont devenus historiques pour la plupart.
- ↑ Manuscrit R 5.896, vol. XII, fol. 3 v°. — Stendhal ajoute à côté :
« Vie de Henri Brulard. Conditions :
1° N’imprimer qu'après mon décès ;
2° Changer absolument tous les noms de femmes ;
3° Ne changer aucun nom d’homme.
Cività-Veechia, le 30 novembre 1835.H. Beyle. »