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Page:Stendhal - Vie de Henri Brulard, t1, 1913, éd. Debraye.djvu/36

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vie de henri brulard

imprimer dans les mille jours qui suivront celui de mon décès, je lègue et donne ce volume successivement à MM. Alphonse Levavasseur, libraire, no 7, place Vendôme, Philarète Chasles, homme de lettres, Henri Fournier, libraire, rue de Seine, Paulin, libraire, Delaunay, libraire, et si aucun de ces Messieurs ne trouve son intérêt à faire imprimer dans les cinq ans qui suivront mon décès, je laisse ce volume au plus âgé des libraires habitant dans Londres et dont le nom commencera par un C.

H. Beyle.[1] »

Désireux de laisser un livre digne de lui, Stendhal avait eu souci de la composition. Il eut certainement l'intention de reprendre sa première rédaction pour donner à l'ouvrage plus de cohésion, plus d'harmonie, pour rétablir enfin la chronologie un peu confuse des chapitres consacrés à son enfance et à sa première jeunesse.

Il voulait consacrer au moins deux volumes à son autobiographie ; la page 249 porte cette note : « Laisser le no 249 à cette page et aller ainsi jusqu'à 1.000. » Et je trouve sur la feuille contenant la table du troisième tome cette mention : « Chapitre 42

  1. Tome 1er du manuscrit, feuillet de garde. — Les autres testaments ou fragments de testaments se trouvent aux feuillets 7 bis, 59 v°, 311 v°, 534 v° et 572 v°. Le lecteur les trouvera dans les notes de la présente édition correspondant à ces passages du manuscrit.