Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/374

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oncle Tobie reçut dans l’aine, lui donna un si grand fond de modestie. — Rien ne vous empêche aussi de vous former un système sur la perte fatale que j’ai faite de mon nez, en vertu du contrat de mariage de ma mère ; — ni de faire des réflexions sur le malheur que j’ai essuyé d’être nommé Tristram, malgré les idées de mon père, et contre le désir de toute la famille, et même de mon parrain et de ma marraine. — Oui, madame, vous pouvez résoudre ces différens cas, et cinquante autres avec, si vous en avez le temps. — Mais je vous préviens d’avance que vous ferez des efforts inutiles. Le sage Alquife lui-même, et la fameuse Urgande, y perdroient leur magie. — Ce sont-là des énigmes trop difficiles à développer. Il y faut mon secours… mais attendez, s’il vous plaît, que j’en aie le temps ; il viendra, et vous verrez alors une suite de choses que vous n’attendez sûrement pas. —