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CHAPITRE XLII.

Diatribe contre l’Amour.


C’est ce qui montre, (que la robe et l’église en disent tout ce qu’elles voudront ; — qu’elles en disent ; ....... car, quant à penser, tout ce qui pense, pense à-peu près de même sur cet article et sur bien d’autres) — c’est ce qui montre, dis-je, que l’amour est certainement, (au moins alphabéticalement parlant) l’affaire de la vie la plus

et la plus A gitante,
et la plus B izarre,
et la plus C onfuse,
et la plus D iabolique ;

Et de toutes les passions humaines, la passion la plus

et la plus E xtravagante,
et la plus F antasque,
et la plus G rossière,
et la plus H onteuse,
et la plus I nconséquente (le K manque),
et la plus L unatique ; —

Et en même-temps la chose la plus

et la plus M isérable,