Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/492

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relatif ; elles sont bonnes pour la santé, bonnes pour le bonheur dans ce monde-ci et dans l’autre. —

Enfin, elles sont bonnes pour tout,… excepté pour ce qui me manque. — Là, elles ne servent à rien qu’à laisser l’esprit comme elles l’ont trouvé. — Quant aux vertus théologales, — la foi et l’espérance pourroient peut-être donner un peu de verve ; — mais pour cette vertu fade qu’on appelle charité, elle vous ôte ce que ses sœurs vous avoient donné. —

Dans les occasions ordinaires, je n’ai rien trouvé qui m’ait mieux réussi, que la méthode dont je vais vous faire part. —

— Certainement, si la logique n’est pas une science frivole, et si je ne suis pas aveuglé par mon amour-propre, — certainement dis-je, il y a quelque chose en moi qui tient du vrai génie ; et ce qui me le persuade, c’est de voir combien je suis étranger à la jalousie et à l’envie : ce symptôme ne sauroit être équivoque. — Jamais je n’ai fait une découverte, que j’aie cru propre à perfectionner l’art d’écrire, que je ne me sois empressé de la publier, désirant sincèrement que tout le monde pût écrire aussi-bien que moi. —